L'Exode by Orson Scott Card - Terre des Origines - 3

L'Exode by Orson Scott Card - Terre des Origines - 3

Auteur:Orson Scott Card - Terre des Origines - 3 [Orson Scott Card - Terre des Origines - 3]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Alexandriz
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


De ce jour, le déplacement se ralentit, car l’Index avertit Volemak de la présence de trois caravanes arrivant du nord par la vallée des Feux, de deux en provenance des cités de Feu et d’une dernière des cités des Étoiles, encore plus au sud. Pour la plupart des voyageurs, c’étaient là des noms de légende, de cités encore plus anciennes et plus chargées d’histoire que Basilica. Les épopées des héros antiques semblaient toujours commencer ainsi : « Il était une fois dans les cités des Étoiles », ou bien : « Voici comment se passaient les choses jadis dans les cités de Feu. » Beaucoup dans l’expédition nourrissaient un espoir secret : Peut-être est-ce là que nous emmène Surâme, dans les grandes et antiques cités des légendes.

Cependant, pour éviter de rencontrer les caravanes, ils devaient voyager en dehors des routes. Cela n’avait pas posé de grosses difficultés dans le désert, où la piste était presque indiscernable du reste du paysage : la précision du chemin suivi n’avait donc pas grande importance. Mais ici, cela faisait une différence capitale, car on avançait en terrain inconnu, plus difficile et tourmenté qu’ailleurs sur Harmonie. Ils sortirent des montagnes et se trouvèrent aussitôt devant un paysage verdoyant, presque entièrement couvert d’herbe, de vignes, de buissons et même d’arbres disséminés. Le sol était rocheux et creusé d’anfractuosités, étrangement étagé, comme si on avait poussé les unes contre les autres des tables de dimensions différentes ; chaque surface était plane, mais aucune ne se rencontrait à fleur. Entre les tables herbeuses, le terrain s’élevait, parfois en simples buttes basses, parfois en collines de cent, voire cinq cents mètres d’altitude.

La bizarrerie du terrain s’accrut encore quand ils s’enfoncèrent dans la vallée des Feux, car en certains endroits, des crevasses dans la terre ou des fissures dans les falaises émettaient de remarquables puanteurs. La plupart des voyageurs faisaient la grimace en s’efforçant de respirer par la bouche, mais Elemak et Volemak prenaient ces émanations très au sérieux et cherchaient des chemins qui les écartent des sources. Ce n’est qu’au moment où Zdorab découvrit la capacité de l’Index à fournir une analyse spectroscopique immédiate du gaz, du moins durant le jour, qu’ils surent avec certitude quels gaz – et donc quelles odeurs – étaient inoffensifs.

Plus effrayants – bien qu’Elemak les assurât sans danger – étaient les fumerolles et les gueulards. On les voyait à des kilomètres sous forme d’épaisses colonnes de fumée ou de flammes éclatantes, et la troupe prit l’habitude d’y diriger ses pas, surtout une fois que Shedemei l’eût convaincue qu’ils n’exploseraient en aucun cas. Installés près des flammes à l’air libre, ils y cuisaient leur viande et même du pain, bien que seuls Zdorab, Nafai et Elemak acceptent de s’approcher en courant des flammes pour déposer la viande et les miches là où la chaleur suffisait à brûler la peau – ce qui, naturellement, signifiait qu’elle pouvait cuire les cuisiniers s’ils ne s’écartaient pas assez vite. Tous mettaient la main à la pâte pour accommoder la



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